Dans un contexte marqué par l'augmentation de la population mondiale, le réchauffement climatique et la raréfaction des ressources naturelles, le défi de la sécurité alimentaire demeure et les externalités sociétales et environnementales négatives produites ou exacerbées par le modèle agroalimentaire mondialisé et productiviste agitent les débats en faveur d'une transition dans « la manière dont les hommes s'organisent dans l'espace et dans le temps, pour obtenir et consommer de la nourriture » (Malassis, 1994). L'une des voies privilégiées de transition est celle des « systèmes alimentaires territorialisés » (SAT) pouvant être définis comme une « organisation visant à adapter aux caractéristiques environnementales, agricoles et économiques d'un territoire un projet social partagé et gouverné, visant à améliorer durablement le bien vivre de la population par l'alimentation ». Pour permettre la mise en place de tels systèmes alimentaires alternatifs et complémentaires au modèle alimentaire mondialisé et productif, il convient d'identifier les points de blocage notamment juridiques et politiques qui font obstacle à leur déploiement.
A exemplo das relações econômicas internacionais, a saúde segue o ritmo da mundialização. Fala-se, ao mesmo tempo, de uma economia da saúde globalizada e da internacionalização dos riscos sanitários. No entanto, os países desenvolvidos e aqueles em desenvolvimento não estão no mesmo nível em relação ao combate às doenças. Observa-se uma "fratura sanitária" simbolizada, por anos a fio, pela epidemia da AIDS nos países pobres. Enquanto o progresso científico oferece respostas a numerosas doenças, a maioria dos habitantes dos países do "Sul" não tem acesso regular a medicamentos. No centro das políticas de saúde pública, o medicamento vem se tornando mercadoria, em uma economia mundial focada na exploração do conhecimento, no caso a inovação farmacêutica. A falta de acesso a tratamentos pode ser analisada como resultado da exclusão dos países em desenvolvimento frente ao mercado de produtos farmacêuticos, causada tanto pela situação socioeconômica, quanto pela estrutura do mercado e pelas regras da OMC relativas à propriedade intelectual. ; As international economic relations, health field follows the steps of the globalization. People talks, at the same time, about a global health economy and the internationalization of health risks. However, the developed countries and those who are in development are not in the same level to fight against diseases. There is a "health break" for many years symbolized by AIDS epidemic in poor countries. While scientific progress provides answers to several diseases, most of the inhabitants of the "South " has no regular access to medicines. At the heart of public health policies, the drug is becoming a commodity in a global economy focused on the exploration of knowledge, particularly the pharmaceutical innovation. The lack of access to treatment can be analyzed as a result of the exclusion of developing countries facing the pharmaceutical market, caused by socioeconomic status, by the structure of the market and by WTO's intellectual property rules. ; À l'instar des relations économiques internationales, la santé vit au rythme de la mondialisation. Aussi parle-t-on d'une économie de la santé globalisée comme d'une internationalisation des risques sanitaires. Pourtant les pays développés et les pays en développement ne sont pas sur un pied d'égalité face au poids de la maladie. Le constat est celui d'une "fracture sanitaire", symbolisée depuis plusieurs décennies par le fléau du sida au sein des pays à faible revenu. Alors que les progrès scientifiques permettent de répondre à de nombreuses maladies, la majorité des habitants des pays du "Sud" n'a pas accès régulièrement aux médicaments. Au cœur des politiques de santé publique, le médicament est parallèlement devenu un objet de marché dans une économie mondiale centrée sur l'exploitation commerciale du savoir, en l'occurrence l'innovation pharmaceutique. Le manque d'accès aux traitements peut alors s'analyser comme le résultat d'une exclusion des pays en développement vis-à-vis du marché des produits pharmaceutiques, causée tant par leur situation socio-économique que par la structure du marché et les règles de l'OMC relatives à la propriété intellectuelle.